La soirée a commencé autour d’un buffet traditionnel, où les saveurs de la cuisine méditerranéenne se sont mêlées aux parfums d’épices d’orient. De délicieuses pâtisseries salées et sucrées côtoyaient les roulés, viandes et salades…

 

La librairie La Buissonnière proposait divers ouvrages, notamment la BD « Prison n° 5 » de Zehra Dogan, réalisée sur papier kraft, planches sorties clandestinement des geôles turques.

 

Ali Dolamari, représentant du Gouvernement Régional du Kurdistan en France, a souhaité la bienvenue aux spectateurs et a présenté sa mission : promouvoir des liens culturels, universitaires, commerciaux, politiques et sociaux entre le Kurdistan-Irak et la France.

 

Des musiciens ont joué du bouzouk et interprété des chants populaires kurdes.

 

Le film nous a ensuite emmené dans la vie de la jeune et jolie Ziné, follement amoureuse d’ Avdal, soldat kurde, en lutte contre Daech. Leurs familles se haïssent, mais eux veulent se marier…

 

Mis à part les islamistes que l’on devine en ombres effrayantes, personne n’est méchant dans cette histoire…

 

Ce sont les traditions, les habitudes, la peur du changement, mais aussi un drame inattendu qui malmènent les amoureux.

 

Après la séance, les spectateurs ont pu poser leurs questions au metteur en scène qui s’est prêté au jeu avec bienveillance et humour.

 

Plus qu’un long exposé, ces échanges ont permis de mieux comprendre « l’âme kurde » un peuple épris de liberté : Liberté d’être et de penser, qui dérange leurs voisins conservateurs (iraniens, syriens …) et surtout les islamistes.

 

Cette soirée marquera la mémoire des spectateurs qui ont eu la chance d’y participer.